Prévention Primaire, Secondaire et Tertiaire

 
Au niveau de la prévention primaire, la médecine du travail évalue les dangers sur l’homme des ambiances de travail nocives (risque toxique, conditions d’éclairage, manutention de charges, gestes répétitifs, stress professionnel, etc) ainsi que les contraintes physiques ou mentales qui s’exercent sur lui.
La prévention secondaire s’exerce par la surveillance médicale des travailleurs : visites médicales d’embauche, visites périodiques, visite de pré-reprise et de reprise après un arrêt du travail. Les travailleurs bénéficient d’une surveillance médicale renforcée en cas d’exposition à des risques particuliers (travail sur écran, travail à la chaleur ou exposé au bruit, travail de nuit, etc).
La prévention tertiaire (logique de réparation) consiste à prévenir le risque de perte d’emploi des salariés ayant un problème de santé lié ou non à son travail.
 

La prévention primaire

La prévention primaire comprend tous les actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie dans une population, donc à réduire le risque d’apparition de cas nouveaux.
Elle fait appel à des mesures de prévention individuelle (hygiène corporelle, alimentation, activité physique et sportive, vaccinations…) et collective (distribution d’eau potable, élimination des déchets, salubrité de l’alimentation, vaccinations, hygiène de l’habitat et du milieu de travail). Cette conception traditionnelle de la prévention débouche inévitablement sur un programme très vaste d’amélioration de la qualité de la vie et de réforme des institutions sociales.
 

La prévention secondaire

La prévention secondaire comprend «tous les actes destinés à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population, donc à réduire la durée d’évolution de la maladie».
Elle prend en compte le dépistage précoce et le traitement des premières atteintes.
 

La prévention tertiaire

La prévention tertiaire comprend tous les actes destinés à diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population, donc à réduire au maximum les invalidités fonctionnelles consécutives à la maladie.
Cette conception étend la prévention au domaine de la réadaptation : elle cherche à favoriser la réinsertion professionnelle et sociale.

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