Qu’est-ce que la «précrastination», ce comportement nocif qui nous fait prendre trop d’avance ?

Derrière ce terme imprononçable se cache un symptôme avant-coureur de l’épuisement professionnel. Éclairage avec Marie Pezé, psychologue, docteure en psychologie et fondatrice du réseau de consultations Souffrance et Travail.

La patience serait mère de toutes les vertus, dit-on. Seulement parfois celle-ci se mue en impatience et conduit à couper son micro-ondes avant le bip final, à arriver devant la pharmacie avant qu’elle n’ouvre ou à rendre rapidement un dossier peu urgent. Vous avez dit absurde ? C’est plus complexe que cela.

Ce comportement peut relever de la «précrastination». Ce concept, théorisé en 2014 par David Rosenbaum, professeur de psychologie de l’Université d’État de Pennsylvanie, renvoie à une nécessité d’effectuer une tâche le plus rapidement possible, bien avant la date butoir. Mais à quel prix ? Et surtout pourquoi ?

Un désir urgent d’alléger sa charge mentale

La précrastination s’oppose à un autre comportement plus connu, la procrastination, qui consiste à reporter ce que l’on pourrait ou devrait faire dès maintenant, jusqu’à ce que l’on se retrouve sous une montagne de tâches à effectuer. La plupart du temps, l’un comme l’autre comportement prend racine au travail, souligne Marie Pezé, psychologue…

…

Lire la suite (payant) sur le site https://madame.lefigaro.fr/

---

Pour Noël, offrez un soutien au réseau Souffrance & Travail !

Souffrance & Travail, ce sont des ressources et contenus essentiels sur le monde du travail, le harcèlement, le burnout, les comportements pathogènes dans les organisations du travail, leurs aspects juridiques, médicaux et administratifs.

AIDEZ-NOUS À VOUS AIDER !

Médecins, psychologues, psychiatres, médecins du travail, avocats, juristes, inspecteurs du travail, médiateurs : nous travaillons toutes et tous ensemble pour vous transmettre les éléments indispensables à votre protection et à votre défense.

Merci